Il y a quelques mois, la Direction Nationale de l’Arbitrage de la Fédération Française de Rugby a lancé une campagne de recrutement intitulée « Je veux arbitrer » afin de succéder aux arbitres français qui brillent actuellement au haut niveau.
Il faut plusieurs années pour atteindre le très haut niveau, et cette ascension se prépare, tout comme se prépare le fait de ne pas y accéder. « Nous avons besoin d’arbitres internationaux précise Franck MACIELLO le DTNA, mais nous avons tout autant besoin d’officiels pour nos jeunes ou nos séries territoriales. Et que l’on siffle une finale de Coupe du Monde ou une rencontre territoriale, le plaisir est le même ». Car arbitrer c’est aussi du plaisir, et aussi une occasion pour celles et ceux qui s’y engagent de progresser, de se construire et d’évoluer.
Nombreux sont les arbitres au bout de quelques années à reconnaître que cette pratique leur a permis de développer des compétences, d’investissement dans l’effort, de prise de responsabilités, de décision leur servant ensuite dans leur parcours professionnel ou personnel. « Aujourd’hui, certains joueurs ou joueuses d’arrêtent, par choix, ou sur une blessure, ou car ils ne sont plus dans les schémas de leur coach, il faut qu’ils sachent qu’ils peuvent encore être tout autant utiles sur un terrain qu’ils l’étaient dans leur équipe, en venant arbitrer » ajoute le DTNA « et nous saurons les accueillir, car cette discipline individuelle est avant tout une aventure collective, partagée, l’arbitre vit aussi au travers du groupes de ses pairs, comme le joueur ».